mercredi 7 octobre 2015

Un amour aussi grand que le désert de Gobi vu à travers une loupe de Tilman Rammstedt

Un amour aussi grand que le désert de Gobi vu à travers une loupe de Tilman Rammstedt

 Broché:   208 pages 
Éditeur : PIRANHA éditeur
parution :17 septembre 2015

17€00

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 Keith est né dans une famille tout à fait singulière : de sa mère, il sait peu de chose ; de son père, absolument rien. Tout comme ses quatre frères et soeurs supposés, il a été élevé par son grand-père et une succession de « grand-mères » toujours plus jeunes.
Pour le quatre-vingtième anniversaire du patriarche, les petits-enfants lui offrent un voyage pour la destination de son choix. Quand l'excentrique aïeul annonce qu'il a choisi de se rendre en Chine, c'est Keith, à son grand dam, qui est désigné pour l'accompagner.
Pour la première fois de sa vie, il décide de ne pas obéir et dépense tout l'argent du voyage au casino. La situation se complique encore quand il apprend le décès de son grand-père.
Pour éviter de tout avouer à sa famille, Keith commence à écrire des lettres racontant leurs aventures chinoises qui, au fur et à Mesure, deviendront de plus en plus détaillées et extravagantes.

Mon avis: Je remercie tout d'abord les éditions Piranha et Babelio pour cette  masse critique privilégiée et pour l'envoi de ce roman. Même si j'avoue que je n'ai pas spécialement accroché avec cette histoire, malheureusement. J'ai bien aimé mais j'ai trouvé le roman très très long par moment, je me suis même ennuyée lors de ma lecture. 

Du coté de l'histoire: Keith a été tiré au sort lors d'un jeu de la courte paille avec ses autres frères et sœur , Il a malheureusement pour lui gagné le droit d'accompagner son grand-père dans un long voyage en Chine. Le grand-père n'a jamais  voyagé et cela tombe bien que Keith ait été désigné grand " vainqueur " du jeu, car celui-ci vit encore chez ce grand père, il n'a pas spécialement de  vrai travail et sa vie intime frôle vraiment le désastre, Ce voyage ne l'enchante guère surtout que depuis quelques temps, il a commencé une liaison secrète avec la dernière femme du vieil homme.  Un soir, grisé par l'alcool, il dépense au casino, toute la cagnotte donnée par ses frères et sœur et qui était initialement prévue pour ce fameux voyage. Mais voilà qu'un coup de téléphone, lui apprend que son grand père vient de décéder et que grâce à une carte postale dans la poche du vieil homme, il a été retrouvé et qu'il doit venir reconnaître le corps de celui-ci. Au lieu d'avouer la triste nouvelle et la situation plus que rocambolesque dans laquelle il s'est mise aux autres membres de sa famille, Keith reste terré dans son cabanon et décide alors de monter un énorme canular en envoyant des lettres du périple qu'il était censé vivre avec son aïeul...

Du coté de l'écriture:  Le roman, l'histoire et la plume de l'auteur sont d'une originalité agréable et déconcertante, l'écriture est simple et bien maitrisée, l'auteur arrive à travers les lettres factices de son personnage à nous faire voyager à travers la Chine assez facilement mais je n'ai absolument pas accroché avec ce personnage et même si pas mal de passages sont réellement drôles et rocambolesques et que j'ai souri assez facilement, je ne suis pas rentrée complètement dans l'histoire. Est-ce la plume de l'auteur ou l'histoire en elle même? Je ne saurais le dire mais j'ai été un peu déçue par cette lecture. Au vu du résumé je m'attendais à quelque chose de plus piquant, de plus spontané, un peu comme certains romans finlandais que j'ai déjà lus et beaucoup appréciés. La touche d'émotion est souvent présente et j'ai aimé découvrir ce grand-père à travers les yeux de Keith mais je n'ai pas vécu l'histoire et j'en suis désolée mais je suis certaine  que bons nombres de lecteurs apprécieront cette comédie burlesque.

En conclusion: Un roman original, une plume délicate, simple et bien maitrisée mais il y a quelque chose qui n'est pas passé avec moi, certainement le personnage dont je n'ai pu m’approprier l'histoire. Je suis sur qu'il trouvera bons nombres de personnes qui l'apprécieront mais en tout cas à moi il ne laissera pas un souvenir impérissable. 

Lu dans le cadre de mon challenge Babelio [2015/2016]

« Que vous aimiez Jean-Louis Fournier. ou Le livre sans nom., Bret Easton Ellis. ou Alexandre Jollien., Babelio vous invite toute l’année à partager vos critiques de livres. ou à lire les critiques littéraires de la presse. en allant sur Babelio.com. 

 


1 commentaire:

  1. Il m'a bien plu même si j'attendais quelque chose de plus déjanté (au vu du titre essentiellement)

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